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Le Rhin - l'artère principale du LANDOR

Le Rhin est à LANDOR ce que l’aorte est au corps humain : une artère vitale. Chaque année, une centaine de bateaux accostent à Auhafen, où une grue décharge l’engrais dans les entrepôts de stockage de LANDOR.

« Sans le Rhin, nous ne pourrions jamais transporter et réceptionner autant de marchandises qu’aujourd’hui », déclare Damian Santschi, chef des achats chez LANDOR. Il existe bien sûr d’autres moyens de transport, tels que le chemin de fer ou la route. « Mais ils coûtent bien plus cher que le transport par bateau. » Un bateau peut transporter plus de 1000 tonnes de matériel, contre 25 tonnes pour un poids lourd. 40 camions sont donc nécessaires pour transporter autant de marchandises qu’un seul bateau. Les coûts du transport fluvial représentent environ un tiers des coûts du transport routier. Il en est de même pour la charge environnementale, qui est nettement plus faible par bateau que par la route.

Le niveau d’eau est déterminant
De nombreux bateaux sont chargés en Belgique ou aux Pays-Bas, puis effectuent le trajet jusqu’en Suisse en passant par différentes stations. L’une d’entre elles est la station de mesure de Kaub ( D ). Il s’agit de la station la plus importante pour mesurer les conditions de navigation sur le Rhin, en particulier sur le Rhin moyen. Cette échelle de référence est déterminante pour les bateaux car elle indique s’ils peuvent naviguer avec l’intégralité de leur chargement. « Il est déjà arrivé que les bateaux doivent décharger une partie de leur cargaison pour pouvoir poursuivre leur trajet », explique Damian Santschi. Lorsque le niveau d’eau est inférieur à 80 cm, les bateaux ne peuvent plus circuler, ce qui pose de gros problèmes aux entreprises de commerce d’engrais. « C’est souvent pendant les mois d’automne et d’hiver que le manque d’eau se fait sentir. A ce moment-là, la fonte des neiges en montagne ne vient plus remplir le Rhin. » Toutefois, le niveau du Rhin peut également être trop élevé, ce qui empêche alors les bateaux de passer sous les ponts. 

La vie sur le bateau
Depuis la Belgique jusqu’à Auhafen, les bateaux naviguent environ neuf jours ( à contre-courant ). « Ici, les capitaines sont appelés des bateliers, et ils en sont fiers », raconte Damian Santschi. « Lorsque nous commandons une livraison, ils calculent à quel moment ils doivent charger le bateau selon l’heure d’arrivée que nous souhaitons. » Ensuite, la marchandise est transportée sur le Rhin. De nombreux bateliers se déplacent avec toute leur famille et se servent de leur bateau comme d’une maison.

L’arrivée à Auhafen
Dès que le bateau arrive à Auhafen, le temps est compté. Le grutier doit décharger l’ensemble de la cargaison dans les entrepôts de stockage. « Cette étape nous prend environ neuf heures », ajoute Damian Santschi. Toutefois, le déchargement ne peut être effectué que par temps sec, car l’engrais se dissout en cas de pluie. Ces conditions peuvent ainsi également entraîner des coûts supplémentaires : « Les 48 heures pendant lesquelles le bateau est au port sont incluses dans le prix. Plus nous avons besoin de temps pour décharger, plus le coût sera élevé », conclut le chef des achats.
 

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