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Des femmes ambitieuses chez fenaco

La promotion des femmes dans les fonctions dirigeantes est une grande préoccupation de fenaco.

fenaco: Landwirt auf dem Feld mit Grasbüschel

La promotion des femmes dans les fonctions dirigeantes est une grande préoccupation de fenaco. L’objectif est d’augmenter constamment la part des femmes dans des positions dirigeantes. A ce jour, fenaco société coopérative compte déjà dans ses effectifs de nombreuses femmes qui réussissent en tant que cadre ou qui ont la capacité de le devenir.

La journée de travail de Daniela Lobsiger commence à 6h45, quand d’autres dorment peutêtre encore. La quinquagénaire prépare le déjeuner pour elle et son mari et commence les travaux ménagers. Elle prépare aussi le dîner. Ses enfants ont certes quitté le nid familial, mais ils reviennent volontiers manger à la maison. Paysanne, maîtresse de maison et maman : trois des nombreuses fonctions qui occupent Daniela Lobsiger. En 2018, elle a été la première agricultrice de l’histoire de la société coopérative à être élue au Conseil d’administration de fenaco. Depuis 2011, elle est aussi membre et secrétaire du conseil d’administration de LANDI Matzingen et, depuis 2016, membre du Comité régional de Suisse orientale. Comme si ça ne suffisait pas, elle préside également l’association des paysannes de Wängi-Matzingen. Daniela Lobsiger aime le changement et son quotidien n’en est pas dépourvu. Même si cette mère de trois enfants, vivant dans un schéma familial classique, ne correspond pas précisément à l’image de la femme de carrière, elle est parvenue à se hisser jusqu’à l’organe stratégique suprême de fenaco. « J’ai toujours voulu avoir une activité intellectuelle, même pendant les pauses professionnelles consacrées à la famille, par exemple en suivant une formation », explique-t-elle. La formation permanente et l’esprit d’initiative sont deux ingrédients importants de sa recette pour réussir. Daniela Lobsiger le prouve également au Conseil d’administration de fenaco. Avec ses collègues, elle s’efforce de faire avancer des sujets liés au développement durable. « Nous, les femmes, nous avons les mêmes capacités que les hommes, ni plus ni moins. Mais c’est le mélange des modes de réflexion qui mène au succès. »

Un bon réseau est essentiel

Le matin, à peu près à la même heure, à 115 kilomètres de là à Malters (LU), Christine Schöpfer fait sa première tournée dans sa LANDI. « Le contact personnel avec les collaborateurs est très important pour moi », explique-telle. Elle est directrice de LANDI Pilatus SA depuis un an. Le matin, quand c’est possible, elle fait le tour de l’entreprise. « Discuter de vive voix permet de résoudre de nombreux points et parfois d’en soulever d’autres. » Du haut de ses 31 ans, Christine Schöpfer a beau être jeune, elle a des idées très précises sur la manière dont elle souhaite diriger : en faisant preuve d’estime, d’une grande écoute et en ayant l’esprit ouvert à la nouveauté. Ses qualités et son potentiel se sont révélés très tôt. En 2016, elle s’est lancée dans le programme de Trainee en gestion, un programme de formation de deux ans pour les jeunes talents du groupe fenaco-LANDI. Il s’agit d’une formation continue leur offrant l’opportunité de découvrir en profondeur l’univers de fenaco et de LANDI et de se qualifier pour de futures tâches d’encadrement. Durant cette formation, l’acquisition de vastes connaissances techniques et la compréhension des corrélations et de la collaboration entre les unités d’activité stratégiques lui ont été précieuses. « Ce que j’ai apprécié par-dessus tout, ce sont les contacts noués au sein du réseau du groupe fenaco-LANDI », ajoute Christine Schöpfer. Connaître les bonnes personnes afin de pouvoir interagir avec elles est un facteur de réussite professionnelle essentiel.

Décideuses recherchées

Daniela Lobsiger et Christine Schöpfer sont deux parmi les plus de 200 femmes actives dans une fonction dirigeante importante au sein de fenaco société coopérative. Un poste de cadre sur six est ainsi occupé par une femme. Daniela Lobsiger et Christine Schöpfer n’ont pourtant pas l’impression d’être traitées différemment de leurs collègues de sexe masculin ou qu’on leur accorde moins de légitimité en raison de leur sexe. « Pour moi, ça n’a encore jamais été un problème, ni au travail, ni dans ma vie », déclare Christine Schöpfer. Elle explique le fait qu’il y ait encore si peu de femmes cadres en Suisse et chez fenaco société coopérative par l’évolution historique : pour elle, c’est la flexibilité restreinte des femmes, due à leur responsabilité dans la gestion des activités au sein du foyer et dans l’éducation des enfants, qui a en grande partie engendrée cette situation. Pourtant, d’après l’Office fédéral de la statistique (2018), en Suisse, les trois quart des femmes exercent une activité professionnelle. En Europe, seules l’Islande et la Suède comptent un pourcentage plus élevé de femmes professionnellement actives. Mais à niveau de formation égal, le pourcentage de femmes cadres n’a guère augmenté durant la dernière décennie et représente aujourd’hui à peine un tiers. En comparaison mondiale, la Suisse est également à la traîne, dépassée par des dizaines de pays. Ce n’est donc pas un hasard si les voix appelant une augmentation du nombre de femmes cadres et de décideuses se font de plus en plus fortes.

Bernadette Kündig
« Aujourd’hui, nous devons seulement être meilleures. »

Bernadette Kündig est une femme dont la carrière a démarré bien avant l’émergence de la question des quotas féminins. Elle travaille chez LANDI depuis 35 ans et est gérante de LANDI Schwyz depuis 20 ans. Pendant longtemps, elle a également été présidente de la ville de Schwyz et députée au Grand Conseil. Elle vient d’être élue à la présidence de la Société suisse des gérants du groupe fenaco-LANDI. « Il y a 20 ans, les hommes n’avaient pas l’habitude de traiter avec des femmes cadres », se souvient-elle. « Cela a provoqué des situations bizarres ou extrêmement comiques, dont je pourrais remplir un livre. » Même si, dans l’ensemble, Bernadette Kündig ne se sent pas victime d’inégalité, elle voit aussi les écueils de l’égalité des sexes. « Autrefois, nous, les femmes, devions être bien meilleures qu’un homme pour pouvoir occuper une fonction dirigeante. Aujourd’hui, nous devons seulement être meilleures. » Mais on ne peut plus accuser les hommes d’être seuls responsables de cette inégalité de traitement. « La plupart des exigences, nous nous les imposons nous-mêmes. Nous voulons être parfaites à 200 % et dépasser toutes les exigences. Or ce perfectionnisme et cette autocritique trop prononcés nous handicapent. Nous oublions en l’occurrence que les cadres masculins ne sont pas toujours des super-héros ! »

Promotion de tous les talents

Même si fenaco société coopérative, à l’instar de la plupart des entreprises, ne brille pas encore par le nombre de femmes actives aux postes dirigeants, la volonté du Conseil d’administration et de la Direction de soutenir et de promouvoir les personnes ayant du talent et de l’ambition, quel que soit leur sexe, est bien réelle. La reconnaissance du droit à la promotion personnelle des collaborateurs et de leur droit de participation est profondément ancrée dans le plan directeur de l’entreprise. En élargissant les possibilités de formation internes et externes, en portant une extrême attention lors du recrutement et en incitant toutes les personnes ambitieuses à annoncer leur volonté de devenir cadres, fenaco souhaite favoriser encore davantage la mixité dans ses équipes de direction. Car, comme dans tous les domaines, c’est le bon mélange qui fait le succès.

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