Grâce à l’accompagnement de Carolina Batista, conseillère barto chez LANDI La Côte, François Roulet, agriculteur à Echichens (VD) a pu tirer pleinement parti des fonctionnalités de la plateforme digitale. Ensemble, ils montrent que barto est un véritable levier de simplification du quotidien à la ferme.

Pourquoi avez-vous choisi barto ?

François Roulet : Je me suis toujours intéressé aux outils de gestion numérique pour piloter mon exploitation. J’utilise barto depuis un an et demi, en remplacement d’un système devenu obsolète. C’est un outil de gestion intuitif, qui permet une saisie unique des données et évolue constamment.

Comment a été la mise en service ?

François Roulet : J’ai d’abord essayé de l’installer seul mais mes compétences informatiques sont limitées. Pierre Moretti, collaborateur de projet chez barto, m’a grandement aidé en installant le système avec moi lors d’un premier rendez-vous. Carolina Batista m’a aussi fourni de précieux conseils pratiques pour bien utiliser l’outil. J’ai eu ainsi l’assurance que tout était bien configuré. J’ai aussi suivi des formations en visioconférence sur le module « Suisse-Bilanz », ce qui m’a permis de me mettre à jour et de poser mes questions. Ce module porte sur les bilans de planification et de contrôle, ainsi que sur le bilan de la production de lait et de viande basée sur les herbages d’une exploitation.
Carolina Batista : Je suis évidemment ravie que mon aide porte ses fruits. Mon rôle est de soutenir les agricultrices et agriculteurs dans l’installation de barto, ce qui inclut l’installation, la configuration, l’introduction des données de la ferme, l’installation de l’application mobile 365Crop (reconnaissance automatisée de parcelle) et la synchronisation avec la plateforme. J’assure un suivi personnalisé pour chaque utilisateur.

barto propose comme base, en sus du carnet des champs, 20 modules. Lesquels sont les plus demandés ? 

Carolina Batista : Proposé gratuitement, le module « MyDocs » est très apprécié, étant l’un des plus populaires. Il permet de stocker électroniquement les documents de manière structurée, avec des options de tri et de filtrage. Viennent ensuite les modules « Journal des pâtures et des sorties », « Suisse-Bilanz » et « Planification de l’assolement des cultures » ainsi que les dossiers de contrôles. 
François Roulet : « Effectivement, le module « MyDocs » est très utile pour retrouver rapidement une commande ou un produit. L’accès à barto depuis mon téléphone mobile me permet de saisir directement les données de travail depuis les champs.

Quels sont les autres avantages ? 

François Roulet : Il y a clairement moins de paperasse. C’est vrai qu’il faut un peu de temps au début pour introduire toutes les données de la ferme, mais une fois cette étape franchie, l’outil est simple et rapide à utiliser. Pour moi, barto fait gagner du temps et améliore l’efficience.
Carolina Batista : Les agricultrices et agriculteurs peuvent choisir les modules qui leur conviennent, ce qui permet de créer un outil personnalisé, parfaitement adapté à leurs besoins. De plus, de nombreux modules sont accessibles gratuitement.

Et les inconvénients ?

François Roulet : Je n’en vois pas vraiment, si ce n’est que la procédure de connexion peut sembler un peu compliquée. Il faut faire plusieurs manipulations pour accéder à l’interface.
Carolina Batista : C’est exact, mais cette complexité garantit la sécurité et la protection des données – un must de nos jours ! Les exploitants gardent le contrôle de celles-ci avec barto, gérant eux-mêmes les accès. Par exemple, les conseillers n’ y ont pas accès, sauf si la famille concernée les y autorise.

Y a-t-il des fonctions qui manquent et que vous souhaiteriez utiliser ?

François Roulet : Si barto était compatible avec le logiciel de comptabilité, ce serait un vrai plus. 
Carolina Batista : La vocation première de barto est de servir de carnet des champs et de simplifier les contrôles. Les exploitations commencent d’ailleurs souvent par ce dernier et utilisent progressivement d’autres fonctionnalités. Cependant, je comprends qu’une compatibilité comptable pourrait être intéressante pour les utilisatrices et utilisateurs. Je transmets donc volontiers cette remarque aux personnes concernées.