Sarah Brügger: saisir sa chance

Sara Brügger a découvert les multiples facettes du groupe fenaco- LANDI lorsqu’elle était stagiaire Trainee en gestion. Par la suite, elle a eu l’opportunité de prendre la tête de l’équipe de conseillers Porcs chez UFA, une formidable chance qu’elle a immédiatement saisi.

Si Sara Brügger, 26 ans, s’est retrouvée à la tête d’une équipe de dix spécialistes dans la production de porcs au sein d’UFA, entreprise leader dans l’alimentation animale, elle le doit sans doute à ses grands-parents. « Les nombreux week-ends passés à aider mon grand-père à la ferme ont éveillé mon amour pour l’agriculture et, surtout, pour les animaux », confie la jeune Bernoise.

Après une formation commerciale, Sara entame des études d’ingénieure en environnement avec spécialisation en agriculture biologique à la ZHAW. Pendant les vacances, elle monte à l’alpage pour se former à la fabrication de fromage. Elle se passionne pour le travail avec les vaches laitières et les porcs d’engraissement. Pas étonnant alors que les agricultrices et les agriculteurs la considèrent comme quelqu’un qui privilégie une approche pratique de l’agriculture et qui ne rechigne pas devant la tâche. Après un stage dans une grande entreprise agricole à Sorens (FR), où elle fait le plein d’expériences, Sara postule comme stagiaire Trainee en gestion dans le groupe fenaco-LANDI. Retenue, elle commence à l’automne 2018.

Premiers pas dans l’univers aux mille facettes de fenaco

« Le programme pour stagiaire Trainee m’obligeait quasiment à ne prendre que le meilleur de tout », se rappelle Sara. Durant ses deux années de stage, elle découvre l’incroyable diversité offerte par l’entreprise et ses multiples styles de direction. Elle fera le tour de fenaco GOF, de LANDI Suisse, de trois coopératives LANDI, de Semences UFA et, pour finir, d’UFA. « La durée de mes missions variait, selon mon expérience, de quelques semaines à six mois », explique Sara. « J’ai pu faire de nombreuses rencontres au sein du groupe fenaco-LANDI et tisser un large réseau. » Elle en profite encore aujourd’hui, entretenant ses relations lors de formations internes ou d’événements de réseautage pour les femmes de l’entreprise. Beaucoup connaissent Sara par ce biais.

La jeune bernoise décide, durant son programme pour stagiaire Trainee, de travailler pour UFA, passionnée par la production animale et le contact direct avec la clientèle. Elle ne peut s’empêcher de plaisanter : « J’ai tout de suite apprécié le côté un peu brut de décoffrage des relations au sein de l’équipe UFA. On se dit les choses franchement, mais avec respect. » Et c’est UFA qui offre alors à Sara une belle opportunité : prendre la tête du ressort Porcs de Suisse centrale alors qu’elle n’a aucune expérience en gestion d’équipe et qu’elle vient de se réorienter dans le secteur. « J’ai dû me jeter à l’eau, ne voulant pas passer à côté de cette opportunité, mais cela a aussi été un défi », confie la jeune cheffe d’équipe. « Quelle marque de confiance de mes supérieurs et de l’équipe de spécialiste ! » Ce saut dans l’inconnu s’avère payant : Sara, qui dirige toujours son équipe d’une main de maître, assure aussi le suivi de sa propre clientèle dans les cantons de Zoug et de Schwytz ainsi que dans le Seetal lucernois..

Entre gestion d’équipe et conseil à la clientèle

Sara commence généralement sa journée de travail vers sept heures. Elle rencontre d’abord son équipe de spécialistes, tous des hommes, dans les bureaux de Sursee (LU). Un début de journée capital pour Sara et ses collaborateurs : pendant cette réunion, l’équipe prépare ses visites auprès de la clientèle, revient sur ce qui s’est passé dernièrement et discute des questions en suspens. « Chaque matin, je prends le pouls auprès de mes collaborateurs », dit Sara en riant. Vers neuf heures, elle entame sa tournée des entreprises agricoles. « Dans mon rôle de cheffe d’équipe, je dois me rendre auprès de la clientèle et m’appuyer sur mes connaissances, au risque de perdre toute crédibilité », assène-t-elle. « C’est aussi ce qui rend mon travail si enrichissant. » Pendant une journée calme, la jeune Bernoise voit généralement trois clients, ce qui lui permet de se consacrer l’après-midi à des tâches administratives. Mais il arrive aussi qu’elle enchaîne une dizaine de visites. Elle explique que ses journées de travail sont alors longues et éreintantes, ce qui est selon elle largement compensé par la polyvalence, la flexibilité et les responsabilités qu’offre ce métier.

Les spécialistes UFA connaissent parfaitement leurs clientes et clients ainsi que les entreprises qu’ils dirigent. Grâce à leur oeil expert, ils aident ces dernières à se développer et à prospérer. « La vente d’alimentation animale repose sur le relationnel. La confiance mutuelle entre vendeurs et acheteurs est essentielle », martèle Sara. Très souvent, elle va voir les animaux pendant ses visites. Comme à Altwis (LU), chez Fredi Elmiger, responsable d’une entreprise agricole de 20 hectares qui compte 70 truies mères et 300 porcs d’engraissement IP-SUISSE. Sara et Fredi examinent ensemble les animaux et discutent les objectifs et les besoins du domaine. La jeune cheffe d’équipe se charge même des échographies visant à contrôler la gestation des truies. « J’adore discuter avec les agriculteurs et agricultrices auprès des bêtes. Les porcs sont des animaux très intéressants, et on se fait très vite à l’odeur. D’ailleurs, je suis même heureuse de la sentir sur moi le soir, car j’ai le sentiment du devoir accompli », raconte Sara.

Pour remplir sa mission de conseillère, elle a dû gagner la confiance des agricultrices et des agriculteurs : « Même s’ils m’ont toujours témoigné beaucoup de respect, ils m’attendaient au tournant. » Pas de quoi décourager la jeune femme qui, lorsqu’elle ne peut les conseiller immédiatement, fait appel à son équipe pour apporter rapidement une réponse détaillée.

Perspectives d’avenir

« Il faut savoir reconnaître les opportunités qui se présentent et ne pas avoir peur de les saisir », assure Sara. « Chez UFA, on me fait confiance et on me laisse essayer de nouvelles choses. » Un jour, elle propose de travailler à la journée chez un éleveur de porcs. Une initiative bien accueillie, qui lui permet d’affiner sa connaissance du terrain et d’enrichir son activité de conseil. 

En 2023, la jeune Bernoise entame aussi, à côté de son travail, un EMBA en leadership et management. « Suivre cette formation me permet de voir au-delà de fenaco, de rencontrer des gens d’autres secteurs et d’affûter mes compétences en gestion », dit-elle.

Comment envisage-t-elle l’avenir ? Avec confiance et sérénité. Elle dit avoir encore beaucoup à apprendre dans son métier, et de ses cours à la Haute école spécialisée, et se veut optimiste : « fenaco est une entreprise diversifiée qui offre de nombreuses opportunités, quel que soit notre parcours de vie. »

Ce portrait d’une collaboratrice a été réalisé dans le cadre du rapport de gestion 2024 de fenaco. Plus de 11 000 collaboratrices et collaborateurs engagés font toute la richesse de fenaco : une société coopérative aux multiples facettes au service de l’agriculture suisse et de la population. Ça aussi, c’est fenaco.